L’Arctique représente 40% du territoire du Canada, et 70% de ses côtes. Neuf groupes inuits y vivent. 

Cette région nordique reste associée, dans les médias, à la promesse de ressources énergétiques, minières et halieutiques, promesses rehaussées par la possibilité d’y naviguer à l’année grâce à un passage du Nord-Ouest de plus en plus libre de glaces. 

L’Arctique est aussi le principal témoin mondial des changements climatiques, ce qui va en faire le théâtre de grands bouleversements environnementaux, en plus des enjeux de gouvernance qui se dessinent à l’échelle internationale. 

Quel sera l’avenir de l’Arctique? Isabelle Burgun en parle avec:

• Magali Vullierme, chercheuse à l'Observatoire de la politique et de la sécurité de l’Arctique (OPSA), rattachée à l'École nationale d'administration publique (ENAP)
• Mathieu Landriault, directeur de l'OPSA et professeur associé à l'ÉNAP. Il a codirigé l'ouvrage L’Arctique et le système international. Sécurité, gouvernance et économie (2024), aux Presses de l’Université du Québec.

Le portrait que l’on fait de l’Arctique s’avère souvent simpliste. Pour commencer, ce n’est pas un territoire aussi homogène qu’on l’imagine ? 

Que pensent généralement les Canadiens de la région arctique ? Qu’en connaissent-ils?

Que sait-on des premiers impacts des changements climatiques – à commencer par les conséquences sur les routes et les bâtiments du dégel du pergélisol? Et la navigation: est-il faux de prétendre qu’avec la fonte des glaces, la navigation est plus facile?

Malgré les apparences, il y a de la diplomatie et de la coopération, remontant à des décennies. À quoi ressemblent les ententes en place? 

Qu’en est-il de ces pistes de collaborations canado-françaises face aux nouvelles menaces sécuritaires et climatiques dans l’Arctique canadien ?

Quel est l’avenir du Conseil de l’Arctique à l’heure de la guerre en Ukraine et des désirs d’appropriation du Groenland par les États-Unis?

Comment consolider la collaboration et la gouvernance commune de ces territoires?

C'est la dernière émission de cette 17e saison de Je vote pour la science.
Si vous nous écoutez à la radio, nous serons en reprises jusqu'en septembre.
Sinon, vous pouvez rattraper toutes nos émissions ici. 

+++++++++++++++++++++++++++++++++++

Je vote pour la science est diffusée le lundi à 13 h sur les cinq stations régionales de Radio VM. Elle est animée par Isabelle Burgun. Recherche pour cette émission: Isabelle Burgun. Vous pouvez également nous écouter, entre autres, sur CHOQ (Toronto), CFOU (Trois-Rivières), et CIAX (Windsor). 

Vous pouvez également nous suivre sur Twitter . Vous trouverez toutes les émissions précédentes ici.